Né en 1919 à Paris, Bernard Cathelin a suivi sa scolarité au lycée Emile Loubet à
Valence puis devient élève à l’Ecole Normale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
Il en profite pour suivre les cours dans l’atelier de Maurice Brianchon, un des grands maîtres de l’art figuratif de la seconde moitié du XXe siècle. En 1947, l’élève devient maître dans l’école où il a été élève.
Très vite son talent est reconnu et récompensé. Il reçoit plusieurs prix (Blumenthal, Emily Loewe, Othon Freisz). En 1951, il travaille avec Matisse qui lui prodigue enseignements et conseils.

Trois ans plus tard, Bernard Cathelin se marie avec Régine et se consacre entièrement à la peinture. Il fait la couverture du New York Times Weekend.

Ce qui fait l’unité de l’oeuvre peint, aussi bien dans sa matérialité que dans sa spiritualité, tient simplement à la pureté et au silence qui d’ailleurs en peinture, sont synonymes.
Cela paraît magnifiquement mystérieux, d’autant que pour en juger il faut se
fonder sur la durée.
«Un été Cathelin» se produit dans la Drôme, une région à laquelle Bernard Cathelin
a toujours été très attaché et qu’il a célébrée dans le monde entier.
Aux premiers beaux jours, les Cathelin revienent dans la maison familiale des Rebattières.
Là-même où se trouve l’univers d’une mère tendrement aimée par-delà le temps, un univers que l’on ne peut dissocier de la vocation du peintre. Durant les six mois qu’il y passe il compose ses toiles. Lorsqu’il quitte Montéléger pour rejoindre son atelier de Paris tout est en place sur la toile, maintenant il reste à épurer la composition et à travailler la matière, inlassablement ...
En 1991, il réalise l’affiche «Hommage à la Drôme » pour le Comité Départemental
du Tourisme.
En 1993 et 2000 il réitère son engagement et prouve son attachement à ce département
offrant deux nouvelles affiches « les falaises du Glandasse » et « Lavandes ».
Une reconnaissance qui va jusqu’à la Légion d’Honneur remise en 1995 par le Président de la République François Mitterrand.
Il décède en 2004 et repose au cimetière de Montéléger.